Celle qui ne quitte pas son temple.

•|• Admin •|• Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 05/03/2006

Une ombre se détacha de l’obscurité de la partie du temple réservée aux anges. Lentement cette ombre s’avança vers le milieu du temple, l’intersection des quatre parties du temple. Justement, précisément au centre se trouve un joli vase de taille moyenne décoré de rubis et peint avec une telle précision. Les peintures représentent un champ d’aromes, et d’ailleurs la seule fleur présente dans ce vase est un arome. Une fleur que l’ombre apprécie grâce à son odeur et sa forme qu’elle ne peut contempler qu’avec les mains.

La silhouette arriva enfin dans la lumière provenant d’un trou dans le haut plafond. La jeune prêtresse répondant au nom d’Eirlys Eressëa lève les yeux vers le trou où la lumière arrive à passer. Ses yeux blancs et tristes semblent essayer de percer le mystère de cette lumière. Mais en réalité, ils ne le peuvent pas. Car ces yeux ne sont là que pour qu’elle garde une apparence humaine ? C’est la conclusion qu’elle en a tiré. Car ils ne lui sont d’aucune utilité. Pourtant elle aimerait bien pouvoir voir un jour, juste pour connaitre quelque chose… Pour connaitre la fleur qui se tient dans ce vase, la seule chose qui l’intéresse dans ce monde ?

La jeune aveugle avança lentement vers le centre de la pièce, aidé par ses quatre autres sens qui sont dix fois plus amélioré. Peut-être que ses capacités à voir se sont transformés en capacités d’autres sens ? Voilà pourquoi ces derniers sont plus efficaces. La jeune aveugle parvint enfin jusqu’au centre de la pièce. Elle positionna ses mains vers l’avant avec une grande délicatesse. Elle essaya de trouver le vase, et réussit enfin à le frôler. Elle s’approcha encore un peu pour être plus près de celui-ci et décida de s’agenouiller, toujours avec une grande finesse et une grâce.

La prêtresse à présent agenouiller devant la vase, comme si c’était son vénéré maître, remonta ses mains vers le haut, pour trouver la fin du vase, ainsi que l’unique fleur qui se trouvait dedans. Elle put la toucher enfin, et son vague sourire, qu’elle n’offrait qu’à sa fleur, apparut sur son visage. Mais il disparut aussitôt, car sourire était pour Eirlys montrer sa faiblesse. Elle tourna sa fleur avec sa main gauche, et avec sa main droite, essaya de trouver le cœur de la fleur. A cet instant, elle se rappela ce qu’un des anciens prêtres lui avait dit sur cette fleur : Elle était blanche et son cœur était jaune à sa racine et fonçait de plus en plus vers le bout. Mais, c’était quoi le blanc ? Et le jaune ? Personne ne pouvait expliquer ceci à la jeune femme.

Elle eut envie de soupirer, mais ne le fit pas, car soupirer était montrer ce qu’on ressentait à ce moment précis. Et montrer ce qu’on ressentait était mal, comme sourire… Eirlys se releva en douceur, en ne quittant pas sa fleur de la main gauche. Mais elle dut l’abandonner sa fleur… Car elle crut entendre des bruits de pas dehors. Dieu soit loué de lui avoir donné une ouïe aussi fine.

Eirlys, se déplaça vers l’entrée du temple, guidée uniquement par la senteur des fleurs du dehors. Heureusement que le vent était en son pouvoir pour lui faire parvenir toutes ces odeurs. Là encore, elle aurait dû remercier le ciel de lui avoir confié le vent. La prêtresse avançait toujours aussi lentement vers l’entrée. Bien que ses chaussures étaient dotées de talons, et que le sol était en marbre, le bruit de ses pas ne se faisait pas tellement entendre. Si un fantôme avait marché dans le temple, cela aurait donné exactement le même effet.

Mais peut-être qu’elle l’était… Un fantôme… Le fantôme d’une soi-disant nymphe, revenue sur terre pour accomplir la fin de son travail. Mais si c’était le cas, elle ne connaissait même pas la raison de sa venue, et donc ce qu’elle avait à terminer. Eirlys était à présent à quelques mètres de la porte, et elle décida de s’arrêter là, préférant attendre que la personne entre normalement, et ne se fasse pas surprendre par Eirlys, qui sortait à ce moment.

[ Réservé ]

Arwen était venue dans le continent de Ermuic pour retrouver un être cher mais qui l'avait abandonné, sa mère. Sa première semaine de recherche, accompagné de ses fidèles amis, avait été fructueuse mais pas dans le bon sens, certes elle avait la preuve que sa mère était en vie deux ans auparavant mais aussi que cette dernière n'était pas si "blanche" que ça ! En effet, l'immortelle avait rencontré un sorcier, ce dernier lui avait reproché d'être la fille de Maria Gina l'elfe de Aepra, celle qui l'avait trahi, il y a de cela deux ans. Arwen ne comprenait pas ce qu'il ce passait car elle n'avait pas encore prononcé un mot, et elle ignorait qui était sa mère.

- Toi retournes toi immédiatement Maria ! Lui avait-il lancé au premier regard.

Arwen qui ne savait que le prénom de sa mère le regarda avec peur.

- Monsieur, avait-elle risquée, je suis désolé je m'appelle Arwen, je ne connaît pas de Maria, enfin si ma mère mais je ne l'ai pas vu depuis que j'ai un an !

- Ben écoutes moi bien petite, ta mère Maria, c'est une vraie traîtresse, elle m'a souvent parlé de toi, et toi, tu oses me mentir alors que tu ne me connais pas ! Tu es aussi idiote que ta pauvre petite maman, elle l'a bien regretté mais heureusement pour elle que son cher mari l'a défendu, c'est d'ailleurs lui qui est mort pour la protéger, pour lui sauver la vie, quel preuve d'amour, oula je commence à me faire sentimental moi faut que j'arrête les bordels des environs (hj : je ne sais pas pourquoi je marque ça moi, hein Adélys ? En fait pour les bordels c'est des maisons closes hein tout le monde m'avait compris !!! ) Mais bon les humaines sont tellement bon… euh oui…. Bon… Bref… Tu vas arrêter tes conneries maintenant…

Arwen, ne put répondre que le sorcier avait pris son sceptre noir, avec une opale sur le dessus. Soudain, Arwen entendis un cris qui disais idiosyncrasium (Hj : dsl j'adore idiosyncrasie en anglais et le -un pour que ça fasse plus sortilège lol) et vlan elle se retrouva la tête première, face contre terre, popotin en l'air (Hj : dsl pour mon expression fétiche lol, et ne lis pas ça Adélys autrement Schumi et Willem enfin bon lol) la dernière chose qu'elle vu avant de tomber ce fut un éclair orangé. La mine déconfite, elle se renfrogna, c'était la première fois qu'elle rencontrait quelque un qui connaissait sa mère, et qui la détestait par la même occasion. Elle se rendit compte qu'elle avait du sang sur la joue, elle eu le réflexe de regarder si ses amis à plumes étaient encore en parfaite santé, en tournant la tête, une blessure se fit sentir, elle posa un de ses long doigts et aperçut qu'elle était à présent dotée d'une plaie assez profonde, elle essuya d'un revers de manche le filet de sang dégoulinant de cette dernière. Elle essaya de se lever et ressentit une brève et forte douloureuses la jambe ce qui l'a fit basculer et retomber en arrière.

Ses compagnons, lui fit une atèle de branchage comme par magie, et la soulevèrent à trente centimètre su sol environ. Ils l'emmenèrent dans un endroit où elle serait en sécurité, mais surtout où elle pourrit se soigner, elle avait un larme qui coula sur sa joue puis elle leva les yeux en direction de Saphira et Aiedail, elle leur fit un sourire de reconnaissance.

Au bout de cinq minutes de vol, Arwen découvrit un joli monument en forme de croix, ses oiseaux la fit descendre à trois centimètres du sol et la lâchèrent dans un piaillement de joie, Arwen découvrit avec stupeur qu'elle ne ressentais plus aucune douleur à la cheville. Elle s'avança doucement vers la grande porte de bois, et ouvrit avec délicatesse. Elle vit des bac alignés les uns derrières les autres, une femme était seule devant la porte, Arwen se demanda se que cette charmante demoiselle faisait là à cette heure si tardive. Mais elle n'allait pas répondre à ce mystère pour l'instant, elle s'avança vers l'hôtel et demanda mentalement de l'aide à une divinitée, dont elle ignorait le nom, devant-elle. Elle avait complètement oublier qu'une femme était présente tellement sa tête lui faisait mal. Cette femme avait les yeux tristes, comme si elle avait un lourd secret, une grande douleur dans son cœur. Arwen ne put l'ignorer une seconde de plus, cette femme lui paraissait si triste et Arwen était tellement heureuse, le contraste, cette dernière n'aimait pas ça elle se dirigea vers l'inconnue et lui demanda :

- Madame, excusez-moi de vous déranger, mais vous ne savez pas où je pourrais trouver des personnes pour soigner ma blessure ! Et vous pourquoi êtes vous là ?

Arwen, se dit qu'elle avait peut être été trop loin et elle se dit que si elle n'était si fière d'elle-même, elle lui demanderai pardon de cette imprudence …