Arrivé en ville

Elfia et William étaient enfin arrivés dans la cité des cimes. Elfia en était toute éblouie :

" Ouaaaah ! Quelle magnifique cité !! Je ne regrette pas le voyage !! J'ai hâte de découvrir cette cité… de fond en comble ^^ "

Elle se tourna vers William.

" Venez, on va dans un coin d'ombre, vous serez plus à l’aise "

Ils se dirigèrent sous un immeuble.

" Dites, que comptez vous faire ici ? Si vous en avez besoin je peux vous aider ^^ "

Ils étaient enfin sortis de cette maudite forêt. Quel soulagement. Enfin… Peut-être pas complètement pour William car il n’était plus vraiment abrité par les arbres. Alors, il longeait les arbres qui se dressaient sur la route pour aller à la ville qu’Elfia avait vu quelques heures plus tôt lorsqu’elle était montée en haut de l’arbre.
Et lorsqu’ils arrivèrent aux portes de la ville, ils furent tous deux subjugués par la beauté de la cité. Tous ces beaux bâtiments aux formes arrondies… Cela laissait paraître une impression de sérénité. C’était merveilleux. Mais pas de temps à perdre à l’entrée de la ville, en plein soleil. Donc, même avant que l’elfe lui fasse la remarque, le vampire courut se mettre à l’abri dans l’ombre d’un immeuble.
Cette cité était vraiment magnifique avec ses couleurs claires qui, à la lumière du soleil, lui donnait plus de charmes. Will ne regrettait pas d’avoir passé sa journée dehors, bien que par moment, il s’était quelque peu brûler malgré sa cape, à trop rester dans la lumière. Mais des fois, il n’avait pas eu le choix vu qu’il n’y avait pas eu de coin d’ombre. Mais ses brûlures étaient sans gravité. C’était bien connu, les vampires étaient des créatures qui guérissaient vite… Quoique les brûlures dues au soleil mettaient un peu plus de temps à disparaître que les blessures dues aux armes par exemple.

« Euh… Chercher un hôtel déjà. Le soleil a quelque peu des effets soporifiques sur moi. Et voyager en pleine journée n’a pas arrangé ceci… Et vous, qu’allez-vous faire ? »

Avant même que celle-ci lui fit la remarque qu'il faudrait que William se mette à l'ombre celui-ci s'était déjà déplacé, ce qui la fit sourire. Il voulait chercher un hôtel car le soleil avait un effet soporifique d'après lui alors elle dit :

" Ok ! Je m'occupe de tout restez ici, je pars à la recherche d'un hôtel. Ne bougez pas surtout ^^ Aller, à toute à l'heure. "

Tout en s'en allant, elle lui fit un geste de la main comme pour dire à de tout suite.

Elle avait fait le tour de la ville en vain, elle ne trouvait pas la moindre trace d'un hôtel.

* AAAAh, quelle misère, aucun hôtel en vue… *

Et juste au moment où elle pensait cela elle tomba juste devant un hôtel.

" Un… un miracle ! Y'a pas d'autres mots, bon je vais le chercher. "

Elle accourut le retrouver là où elle l'avait laissé.

" Ca y est j'en ai trouvé un, suivez moi "

Ardranaëlle avait pour habitude de tourner autour du palais de Kementari. Elle ne savait pas pourquoi mais ce lieu l’attirait énormément. Elle y passait la moitié de son temps, n’ayant personne avec qui rester. Mais peut-être était-ce le destin ? De tout façon, se n’est pas en trainant simplement autour du château qu’elle allait le savoir. L’envie d’entrer et de voir se qui se passait était assez grande dans l’esprit de la fillette, mais à chaque fois qu’elle arrivait à pénétrer l’enceinte du palais, elle se faisait vite envoyée dehors par les gardes.

Après une énième tentative loupée, la fillette de huit ans essaya de trouver autre chose à faire. Ce jeu commençait à l’ennuyée… Elle décida de descendre la montagne, pour aller plus bas dans la cité. Ainsi elle retraversa les nuages, en sentant son corps entrer en contacte avec cette matière froide. Elle serrait dans ses bras son ours en peluche et continuait à avancer rêveuse.

Sans demander l’avis de personne, le vent augmenta son intensité faisant voleter les habits roses de la fillette, trop grands pour elle ; dérangeant aussi ses deux couettes parfaitement faite sur les deux côtés de sa tête. Elle voulut retenir ses cheveux, en posant ses mains sur sa tête. Mais elle avait oublié sa peluche ! Celle si fut emporté par le vent atterrit pile au pied d’un jeune homme aux cheveux noirs, avec les yeux bleus, et le teint pâle. Un teint tellement pâle ! Ardranaëlle n’en avait jamais vu auparavant.

Se demandant ce que le jeune homme avait, elle commença à s’approcher de lui, pour lui poser la question, mais aussi pour ramasser son nounours. Elle marcha avec lenteur en essayant de trouver une réponse à son teint livide, mais finalement reprit son assurance de petite fille et sautilla jusqu’au jeune homme. Elle prit d’abord son ours en peluche et s’assit ensuite à genoux juste devant le garçon.

Elle sourit à son nounours en premier et posa son regard dans celui de William. Mais face à William, le regard de la fillette se fit plus triste, plus inquiet. Tirant ensuite sur la manche droite de William, Ardranaëlle se décida enfin à poser la question qu’elle avait en tête depuis le début qu’elle l’avait vu.

« Monsieur, monsieur… Vous êtes malade ? Vous avez mal ? Vous êtes tout blanc… »

Sa voix était toute intimidée devant William. N’attendant pas la réponse du jeune homme, elle regarda un instant son nounours avant de le tendre vers lui.

« Tenez… Monsieur Nounours est toujours là pour aider les gens malades ! Il les réconforte monsieur ! Si, si, c’est vrai ! »

Continua-t-elle en espérant que William allait la croire – parce qu’elle, elle y croyait. Profitant que ‘Monsieur Nounours’ ait atterrit dans les bras de quelqu’un d’autre, elle essaya d’arranger ses cheveux qui étaient partis un peu n’importe comment… Elle enleva ses deux élastiques roses, laissant sa chevelure tombée dans son dos. Elle essaya de refaire ses couettes mais avait subitement du mal à les refaire correctement. Avec un petit regard gêné, elle fixa William dans les yeux et lui demanda s’il pouvait l’aider.

Remarquant se qu’elle venait de demander un service à une personne qui souffrait attrocement – selon elle – elle annonça aussitôt :

« Non ! Je ne peux pas vous demander ça monsieur ! Excusée moi ! »

Elle vit ensuite arrivée une jeune femme très belle selon elle. Mais… Qu’es-ce qu’elle avait trouvée ? Ah ! Un laboratoire de soins ? Pour que le jeune homme se sente mieux ! Mais bien sûr, il n’était pas loin. Mais intriguée par la jeune femme, et se sentant d’un seul coup un peu stupide d’avoir abordé un inconnu alors qu’il attendait quelqu’un, elle voulut en savoir plus. Avec un mignon petit sourire, elle regarda les deux personnes tour à tour et finit par leur demander :

« Vous êtes fiancés, monsieur, madame ? Wah ! Je n’ai jamais vu de fiancés d’aussi près ! »

Avant même que William ait eu le temps de dire quoique ce soit, Elfia était déjà partie à la recherche d’un hôtel à sa place. Et impossible de la rattraper vu le chemin qu’elle avait emprunté… Celui-ci était baigné de soleil. Alors, calmement, il l’attendit, s’asseyant pour être plus confortablement installé, surveillant de temps à autre la partie ensoleillée qui se rapprochait de lui peu à peu, au fur et à mesure que se coucher le soleil. Il y avait encore le temps avant que les rayons l’atteignent mais il souhaitait que la jeune fille revienne vite.
Et alors que le vampire commençait à piquer du nez, un ourson en peluche atterrit à ses pieds. Il le regarda, perplexe, se demandant à qui il pouvait bien appartenir. Et se disant qu’il n’avait qu’à lever les yeux pour le savoir, il vit une petite fille avancer vers lui. Elle ne devait pas avoir plus de huit ans, avait les cheveux châtains, un peu décoiffés et ses grands yeux marrons laissaient voir une lueur que l’on pouvait voir seulement chez les enfants. Elle était mignonne dans son habit de couleur rose bien qu’un peu trop grand pour elle.
Se disant que son regard pouvait déstabiliser la gamine alors qu’il n’avait pas arrêté de la fixer, il continua à la suivre du regard, ne sachant pas quoi faire d'autre. La petite fille s’était assise à genoux devant lui et après un sourire à son nounours -sans doute pour le rassurer comme faisaient souvent les enfants avec leurs animaux en peluche- regarda le vampire avec une lueur de tristesse dans les yeux. Qu’avait-elle ?.. Elle n’allait tout de même pas pleurer.
Mais alors que William s’apprêtait à lui poser la question sur ce qui pouvait bien la tourmentait, la fillette lui attrapa doucement la manche droite de son manteau et la tira quelque peu dans un geste si mignon…
Quoi ? Comment ? Elle croyait qu’il était malade ? A cause de son teint très pâle ?.. C’était bien la première fois qu’on lui faisait ce coup… Mais c’était tellement mignon tant de naïveté chez une petite fille de cet âge, surtout quand c’était dit avec une voix aussi intimidé.
Et avant même que Will puisse répondre, il se retrouva avec l’ours en peluche de la gamine dans les bras, avec comme explication que la dite peluche aidait les gens malades. Et ses paroles eurent le don de finir d’attendrirent le jeune homme. Elle était si mignonne cette petite avec sa candeur enfantine.

« J’étais malade mais… Je vais mieux maintenant grâce à Monsieur Nounours. » dit-il en souriant et en serrant la peluche dans ses bras, la gardant un instant contre lui pour faire plaisir à la petite fille et pour ne pas qu’elle s’inquiète plus pour lui.

Et toujours la peluche dans les bras, il regarda la gamine retirer ses élastiques de ses cheveux et essayer tant bien que mal de refaire ses petites couettes mais en vain. Elle lui demanda donc de les lui faire avant de se rétracter, prétextant qu’elle ne pouvait pas lui demander cela, sûrement à cause de son état.

« Mais non, je vais mieux, ne t’inquiète pas. Je vais te refaire tes couettes. » répondit-il en souriant.

Il lui rendit son nounours et lui prit ses élastiques des mains, s’apprêtant à refaire la coiffure de la fillette mais l’arrivée d’Elfia et la remarque de la petite fille l’en empêchèrent.

* Fiancés ?!! * se répéta Will, ne s’attendant pas du tout à cela.

« Mais non ! On n’est pas fiancés. On est… euh… On voyage juste un peu ensemble, c’est tout. » expliqua t-il tout de suite, gêné, n’aimant pas les malentendus.

Juste au moment où Elfia arriva, elle vit William en compagnie d'une petite fille. Il lui refaisait ses couettes apparemment.

* Tiens… ça fait bizarre de voir William refaire des couettes à une petite fille… c'est trop mignon *

Puis la petite fille remarquant qu’Elfia s'approchait de William demanda si Elfia et William étaient fiancés, ce qui étonna Elfia et la mit dans l'embarras.

" Euh… Fiancés ? Tu as dis fiancés ? Non… Non… On est juste amis, on voyage ensemble c'est tout… Ha ha ha ", dit-elle avec un rire gêné.

Puis elle se tourna vers William et lui dit tout bas:

" Mais vous la connaissez cet enfant ? Pourquoi est-elle là ? Et pourquoi lui faisiez-vous ses couettes ? "

En se retournant vers l'enfant, elle demanda :

" D'où viens-tu ma puce ? Tu es perdue ? Si tu n'as pas d'endroit où aller, je peux te proposer un endroit où dormir. "

Elle afficha un énorme sourire à William, satisfaite qu’il dise se sentir mieux grâce à son nounours. Elle accepta de reprendre monsieur nounours dans ses bras, et finalement laisse faire le jeune homme qui allait lui refaire ses couettes.

Elle sourit à la réponse des deux jeunes gens. C’était tellement mignon… Ils avaient l’air tous les deux gênés… Ils voyageaient ensemble ? Ardranaëlle se dit automatiquement qu’ils devaient bien s’amuser. Ils étaient donc des aventuriers ? Elle n’en avait jamais vu de si près ! Elle imaginait les aventuriers un peu plus vieux, et un peu plus sale parce qu’il avait fais aussi un peu de fouille…

Elle entendit Elfia poser pleins de questions à propos d’elle à voix basse. Aussitôt la pensée suivante envahit son esprit :

* Mais je dois les gêner ! *

Elle regarda le sol confus. Ne savant absolument pas si elle devait s’excuser, partir en courant, ou rester. Heureusement Elfia parla, brisant le silence qui se faisait à l’intérieur de la fillette. En entendant son surnom, elle releva la tête en rougissant légèrement, surprise. Cela faisait longtemps qu’on ne lui avait pas dit un si joli surnom. Avec un magnifique sourire, Ardranaëlle répondit à Elfia.

« Non madame, je ne suis pas perdue ! Et je… »

Elle s’arrêta brusquement. C’est vrai elle n’avait pas d’endroits ou allez… Même si elle restait habituellement aux alentours du château. Mais le dire de cette façon, pouvait leur paraître étrange… Peut-être que les deux personnes la laisseraient subitement, sans demander leur reste… Même si elle ne les connaissait pas. Elle hésita beaucoup à répondre.

« Euh… euh… Vous habiter ici ? »

Demanda-t-elle alors trouvant étrange qu’ils se disent voyageurs et qu’il ait un domicile fixe. Mais peut-être que ce n’était pas chez eux que proposait Elfia devenir. Sans laisser le temps à un des deux, de répondre, elle demanda :

« Mais où es-ce que je dormirais si je le pouvais ? Ca fait malpolis non ? Je vous gênerais… ! »

William regarda Elfia, puis la petite fille, l’air un peu perdu.

« Euh… Non, je ne la connais pas. Elle est venue me parler et… Monsieur Nounours m’a soigné. » répondit-il en posant sa main sur la tête de la peluche comme s’il remerciait encore l’ours. « Et je lui refais ses couettes parce qu’elles étaient défaites, voilà tout. » expliqua t-il en finissant de refaire les dites couettes.

Puis il écouta les deux damoiselles parlaient entre elles, l’elfe proposant un endroit pour dormir à la petite fille qui n’était en fait pas perdue comme le pensait la jeune fille. Mais alors qu’elle allait continuer de parler, elle s’arrêta en début de phrase. Pourquoi ? Aucune idée. Et apparemment, elle préféra changer de sujet.

« Non, nous n’habitons pas ici. Nous venons juste d’arriver. » répondit Will à la première question de la fillette.

Puis le vampire réfléchit à la réponse qu’il pouvait bien lui donner à propos de l’endroit où elle pouvait bien dormir. Maintenant qu’Elfia lui avait proposé un lit, ils ne pouvaient pas se rétracter. Ce serait mal poli.

« Nous allons dormir à l’hôtel. Tu pourrais venir avec nous si tu veux et si tes parents sont d’accord bien sûr. »

Mais une idée lui vint à l’esprit. Que faisait une fillette de cet âge dehors en fin d’après-midi ? Sans adultes l’accompagnant en plus ! Ils étaient inconscients de laisser leur enfant tout seul.

« Mais pourquoi tu n’es pas avec tes parents ? La nuit va bientôt tomber. Ils doivent s’inquiéter, non ? » fit-il en prenant la petite dans ses bras pour lui montrer qu’il ne lui faisait aucun reproche.

Si jamais elle n’était pas perdue et que ses parents n’étaient pas près d’elle, peut-être que cela voulait dire qu’elle avait fugué… Mais une petite fille de huit ans fuguer… William trouvait ça bizarre. Mais en tout cas, il s’inquiétait pour elle. Si jamais ses parents ne se mettaient pas à la recherche de leur fille, il la garderait avec lui à l’hôtel, au moins il serait sûr qu’il ne lui arriverait pas de mal. Elle serait en sécurité avec lui puisqu’il était loin d’avoir faim. Ou alors elle pourrait toujours aller avec Elfia si elle préférait. C’était vrai qu’elle pouvait peut-être avoir peur de se retrouver avec un jeune homme en pleine nuit. Ses parents avaient dû lui faire la remarque qu’il ne fallait pas faire confiance à un inconnu… Bien qu’Elfia soit elle aussi une inconnue aux yeux de la petite fille mais au moins, elle, était une fille.

« Dis-moi, comment t’appelles-tu bout d’chou ? » demanda t-il calmement avec un sourire amical.

William lui répondit que c'était la petite qui était venu à lui et qu'elle lui avait demandé de refaire ses couettes.Mais quand il dit "Monsieur Nounours" cela l'a fit sourir elle dit:

"M...Monsieur Nounours?Il vous a soignez?De quoi parlez vous William?"

Il lui dit que c'était le peluche qu'avait la fillette dans ses bras.La petite fille aurait cru que William était malade à cause de sa peau blême,mais que quand la petite fille lui donna le nounours elle dit que son ours en peluche soignait tous les maux.Elfia trouva cela très mignon,elle souriait à cette enfant si naïve et si innocente..La petite fille avait acceptait la proposition d'Elfia elle voulait bien aller avec eux mais cela fit tilt dans la tête d'Elfia:Pourquoi une enfant aussi jeune fait dans la rue à une heure pareil et pourquoi avait-elle acceptait puisque elle doit bien avoir une maison et des parents?Cela fit aussi réagir William qui lui demanda où était ses parentsPuis William lui demanda son nom,cela dit c'est vrai qu'elle ne l'avait pas prononcé et que elle-même,Elfia ne lui avait pas demandé.Bien que la fillette avait acceptait de venir avec eux elle se posé encore et toujours des questions.

*Une fillette de huit ans seule dans la rue qui s'assombri à vue d'oeil sans accompagnement,sans protection de plus est,ce n'est pas normal,peut-être qu'elle s'est enfui,peut-être qu'elle était dans un orphelinat ou bien même qu'elle se fait battre par ses parents ce qui serait la raison de sa solitude dans cette rue.Cela m'inquiète....je vais rester avec elle jusqu'à ce que mes questions soit récompensées de réponses.Oui il ne faut ps laisser une enfant seule comme cela.Cela ne serait pas raisonnable et puis cette enfant est assé simpathique,elle est trop mignonne^^*

Elle s'adressa à la petite avec un ton doux pour ne pas l'appeurer:

"Bien je suppose que William sera d'accord avec moi,nous allons te garder avec nous pour ta sécurité,je ne sais d'où tu viens ni même si tu habites ici mais il n'est pas question de te laisser seule ici dans la rue alors que la nuit tombe.On ne sait sur quel malade tu pourrais tomber"

Quand elle dit cela elle repensa à ce qui c'était passé dans la forêt avec le paysan.Puis elle s'adressa aux deux:

"Bien comme la nuit tombe il faudrait que l'on aille se procurer une chambre dans l'hôtel que j'ai trouvé,je n'ai pas envi qu'il ferme et qu'on se retrouve à dormir dehors^^"

(oua c'est le premier post que je fais aussi long XD)

* Ils dorment à l’hôtel ? Ah je comprends mieux ! *

pensa Ardranaëlle en les regardant tour à tour en continuant à serrer son ours en peluche. Dormir avec eux ? Si ses parents étaient d’accord ? C’était à moitié faisable… Car pour cela ils faillaient qu’ils soient là… Et aussi que la petite fille sache de qui il s’agissait… Lorsque William lui posa des questions sur ses parents la petite fille ne savait pas quoi répondre. Elle ne savait pas mentir, mais n’avait pas envie de leur parler de ses problèmes. Elle leur donna une réponse en se promettant d’éviter le plus possible de revenir sur le sujet, et de l’éviter.

« Ils sont partis en voyage, donc je peux venir avec vous ! Vous… Vous êtes d’accord, encore ? »

Elle leur reposa la question avec une petite voix toute mignonne, ayant peur qu’ils décident de la jeter sur un coup de tête. Finalement elle eut sa réponse avec Elfia. Toute contente d’entendre qu’ils la gardaient pour sa sécurité, elle fit un énorme sourire avant de se jeter sur Elfia en la remerciant, et la serrant fort dans ses bras – enfin essayant. Elle se jeta ensuite sur William en répétant l’opération.

Elle resta dans ses bras en lui répondant toute rouge à cause du surnom qu’il lui avait donné.

« Mon nom c’est Ardranaëlle… Ardranaëlle Thallys d’après ce qu’on m’a dit ! »

Elle les regarda encore tour à tour avec un grand sourire ravis. Puis elle leur demanda à leur tour leur nom. Comment pouvaient-ils bien s’appeler tous les deux ? Sûrement deux très jolis noms qui les correspondaient parfaitement. En attendant leur réponse, son esprit travaillait beaucoup à deviner leur prénom au moins.

Elle recula, quittant ainsi les bras de William, et tendit son ourson devant elle comme lorsqu’elle l’avait donné à William. Seulement là c’était différent. Elle pencha la tête sur le côté et demanda à sa peluche :

« A ton avis toi… Comment ils s’appellent ? »

Elle rapprocha la peluche d’elle et lui murmura tout doucement :

« Tu m’aideras à leur trouver de jolis surnoms, hein… ? »

Elle serra ensuite sa peluche contre elle avec un grand sourire. Elle adorait sa peluche, bien qu’elle n’était qu’une enfant, elle savait que la peluche n’était pas vivante, et ça la rendait triste, mais plus les jours passaient et plus elle se forçait à se dire qu’elle était vivante. Car Monsieur Nounours était sa seule consolation… Mais le détail qui la ramenait toujours à la réalité était que la peluche ne lui répondait malheureusement jamais. Elle ne pouvait pas parlée… Ce n’était pas parce qu’elle était muette, mais parce qu’elle n’avait pas d’âme.

Cette pensée assombrit le cerveau de la petite Ardranaëlle. Elle se força à rester calme, et s’apprêtait à répondre à Elfia, mais finit par fondre en larmes. Elle se laissa tomber à genoux en pleurant toutes les larmes de son corps et en serrant tellement fort sa petite peluche. Elle souhaitait tellement qu’elle lui parle un jour.

Son changement d’expression avait du étonné les deux jeunes gens, elle ne savait pas ce qu’elle allait leur dire. Elle essaya de se calmer, mais penser que sa peluche n’avait pas d’âme la faisait encore plus pleurer.

( lol bravo Elfia xD - vous aller vous dire... Ben Ardranaëlle c'est pas trop tôt se post... On l'attendait plus xD )

(haha merci Ardranaëlle ^^moi oui je l'attendais mais je suis patiente^^)

La petite leur répondit que ses parents était partient en voyage.Bizarre de laisser son enfant pour partir en voyage...enfin...elle a eu de la chance de tomber sur William et Elfia,car eux allaient bien s'en occuper de la petite.Quand Elfia et William eurent acceptés de prendre Adranaëlle avec eux à l'hôtel celle-ci se jeta dans les bras de Elfia:

*mais qu'est-ce-qu'il lui prend?elle est si contente que ça de venir avec nous?elle est trop mignone je commence à l'adorer cette petite*

"Hola tu vas me faire tomber pitchoune^^"

Dit-elle en riant.Puis elle se jeta dans les bras de William cette fois-ci.Elle répondit à la question de William,son nom était Adranaëlle Thallys.Mais ce qui étonna Elfia c'était qu'elle dise " d'après ce qu'on m'a dit" c'était étrange,mais pour une enfant comme elle cela ne parraissait pas si bizarre que cela finalement.Elle leur demanda leur prénom puis s'adrressa à son ours en peluche pour avoir son avi.Elfia lui répondit en se mettant à genoux pour être à sa hauteur:

"Moi c'est Elfia,Elfia Sage mais tu peus m'appeller Elfia tout cour^^"

Ensuite elle serra fort sa peluche contre elle et se mit à pleurer d'un coup:

"Mais qu'as-tu ma belle?Tu ne te sens pas bien?Tu es blaissée?"

Dit-elle affolée comme en s'adrressant à son propre enfant.Elle s'agenouilla et passa sa main sur son dos comme pour la cagoler puis la pris dans ses bras et passa sa main sur son front:

"Ma puce tu es chaude..tu es malade?Tu as froid?"

William acquiesça d’un signe de tête lorsque Elfia annonça qu’il était hors de question de laisser la petite fille toute seule dans la rue la nuit. Qui savait quelle genre de créatures rodaient dans le quoi… Le vampire ne connaissait pas cette ville mais son esprit lui disait qu’il n’y avait pas que des gens ayant de bonnes intentions dans le coin. Il y avait toujours des malades, quelque soit la ville ou le village où l’on se trouvait…
Et lorsque la fillette leur parla de ses parents, le jeune homme fronça légèrement les sourcils. Quels inconscients pouvaient laisser une gamine de huit ans livrée à elle-même dans la ville ou alors sous la garde d’une personne qui ne prenait pas soin d’elle et n’arrivait pas à la surveiller convenablement ?!! Cela le mettait hors de lui ça ! Quand on avait des enfants, on s’en occupait, un point c’était tout. A croire que les parents de nos jours se fichaient de la sécurité et de l’épanouissement de leurs enfants… Enfin, à lui seul Will ne pouvait pas refaire le monde. Donc il garda le silence.
Et sa colère fit place à la surprise totale lorsque la petite fille le serra fort dans ses bras à l’entende du fait qu’ils la gardaient par sécurité pour la nuit. Il lui rendit son étreinte, content que cela lui fasse tant plaisir. Et sa surprise alla crescendo à la présentation de la petite fille. 'D’après ce qu’on m’a dit' ? Mais pourquoi disait-elle cela ? Il ne valait mieux pas poser de questions. Déjà c’était impoli et ensuite, la fillette leur aurait déjà donné une explication si elle l’avait voulu.
Le vampire laissa l’elfe se présenter avant de prendre la parole.

« Moi c’est William. Enchanté de te connaître Princesse. » dit-il avec un gentil sourire.

Il regarda la fillette, attendrie par tant d’innocence. Mais les traits de son visage laissèrent paraître une expression d’étonnement lorsque la petite fille se mit à fondre en larme, se laissant tomber à genoux. Qu’avait-elle ? A la question d’Elfia, William su qu’Adranaëlle n’était pas blessée, c’était au moins un des avantages à être vampire puisqu’il aurait sentit l’odeur du sang sinon.
Alors, tout comme l’elfe, il s’approcha d’elle mais ne la serra pas contre lui. La pauvre, déjà elle était triste alors ils n’allaient pas l’étouffer avec des étreintes. Il la regarda silencieusement, essayant de la comprendre. Elle avait l’air en bonne santé, n’était pas blessée… Alors, qu’avait-elle ?

« Qui a-t-il Princesse ? Tu as mal quelque part ? » demanda t-il en lui caressant tendrement les cheveux qu’il avait quelques minutes plus tôt coiffés.

[ Désolé pour le retard mais j’avais pas trop la force de répondre plus tôt ^^; On pourrait pas établir un ordre de postage parce que là, j’ai eu du mal à répondre après 3 messages postés qui sont assez longs ^^; Je ne suis pas trop habitué lol. Ca ne vous dérange pas ? ]

Quand ils avaient chacun prononcé leur nom, Ardranaëlle avait encore le sourire aux lèvres. Elles trouvaient que leurs noms étaient tous les deux très beaux. Elfia. William. Elle trouvait que ces deux noms étaient très doux à entendre, Elfia était tout aussi doux a prononcer, quand à William, lui, était plus dur, sec. Les deux prénoms s’accordaient très bien avec le genre des deux personnes. Elfia, quelque chose de doux pour une fille. William quelque chose d’un peu plus sec pour un garçon…

Elle laissa Elfia la prendre dans ses bras pendant qu’elle pleurait, mais elle gardait serrer contre elle la peluche. Pourquoi… Pourquoi… Mais pourquoi ? Pourquoi elle ne pouvait pas lui répondre cette peluche ? C’était si cruel ! Mais en même temps, plein de chose étaient cruelles dans ce monde… Mais ça, Ardranaëlle ne le savait pas encore. Elle ne savait pas encore que la vie pouvait être encore plus cruelle, sans cesse, sans arrêt. La vie est affreuse, chacun on leur compte avec la vie, certains souffrent plus d’autres… Mais quoiqu’il en soit, tout le monde a souffre, ou va souffrir a cause de la vie.

Ardranaëlle passa une main sur ses yeux. Ses mouvements étaient lents, on pouvait croire que cette simple action était une épreuve extrêmement dure pour elle. Elle n’arrivait pas a sortir une phrase sans qu’elle soit compréhensible. Et le but c’était quand même qu’Elfia et William la comprennent. Elle soupira intérieurement, pleurant toujours autant et serrant toujours si fort sa peluche.

La peluche… Elle ne parlait pas mais… Elle ne comprenait pas non plus ce qui se passait autour d’elle, se que les choses vivantes étaient capable de faire. Lorsqu’Elfia passa sa main sur son front, elle eut envie de fuir, pourquoi ? Elle n’en savait rien, mais peut-être qu’elle se sentait en danger ? Mais de quoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Elle lui dit que son front était chaud. Chaud ou brulant ? Elle était malade ? Oui elle l’était… Malade de ne pas voir sa peluche vivante et humaine. C’était ça qui l’a rendait malade, elle en était sûre à présent.

Elle acquiesça d’un petit signe de tête, petit, mais qui se voyait quand même. Quand elle sentit la main de William se poser sur ses cheveux, là aussi elle voulut fuir. Et encore ce mot la rejoignit : Pourquoi ? Elle fit mine de rien, pour ne pas faire croire aux deux jeunes gens qu’elle voulait ne pas les voir.

Malade, front chaud… Elle allait donner ce prétexte pour ne pas inquiétez les deux autres. Comment une petite fille pouvait avoir autant de pensées en même temps dans sa petite tête ? On pouvait croire qu’elle était en train d’élaborer un plan à elle seule, alors que c’était seulement pour ne pas inquiéter Elfia et William… Comment serait-elle quand elle sera plus grande ? Et si elle tournait du mauvais côté un jour ? Que ce passerait-il ?

« Je… Je…V…V…Veux…Rentrer… »

Réussit-elle à bafouiller. Rentrer où ? Chez elle alors qu’elle ne savait même pas d’où elle venait ? Ou rentrer avec eux ? Rentrer avec eux semblaient être plus approprier, mais… Que penser ? Elle était toujours dans les bras d’Elfia, et tenait toujours sa peluche adorée. Mais cette peluche, elle ne voulait plus la voir. Elle la jeta aux pieds de William et entoura Elfia de ses petits bras, toujours en pleure.

Pourquoi projetait-elle l’image de ses parents sur William et Elfia ? Elle ne chercha pas la réponse à cette question. Elle n’en avait pas envie. Elle avait pleuré énormément d’un seul coup et se sentait fatiguée. Elle ne tarda pas s’endormir, bien qu’elle luttait de toutes ses forces pour rester en vie. Mais la nature est toujours plus forte, et la petite s’endormir dans les bras d’Elfia, laissant courir sa dernière larme sur son visage.

William regarda la pauvre petite pleurer, se sentant impuissant devant un tel spectacle. Lui qui était d’un naturel froid par moment voyait son armure protectrice fondre comme neige au soleil devant un exemple d’innocence enfantine. C’était si mignon et si triste en même temps. Que pouvait avoir une petite fille de cet âge sur le cœur pour se sentir aussi mal d’un coup.
Et lorsque Ardranaëlle prononça péniblement les paroles annonçant qu’elle voulait rentrer, le vampire se dit que ses parents devaient lui manquer. Pauvre enfant. Délaissée par ceux qui lui avaient donné la vie juste parce qu’ils avaient eu envie d’un voyage. Ils auraient pu l’emmener avec eux. Elle aurait été en sécurité. Ce n’était pas comme là. Elle traînait à la tombée de la nuit en pleine rue. Si cela n’avait pas été Elfia et lui qui l’avaient trouvée, Dieu seul savait qui aurait pu le faire et ce qu’il lui aurait fait…
Quand la petite fille balança sa peluche, la surprise de William ne diminua pas, au contraire. Qu’avait la petite puce ?
Ne s’étant jamais retrouvé devant un tel problème et ne s’étant jamais occupé d’un enfant, le jeune homme préféra laisser l’elfe s’en occuper. Elle était une fille. Sans doute serait-elle plus compétente pour calmer la tristesse de la petite. Les femmes étaient bien souvent meilleures que les hommes dans ces cas là. Peut-être était-ce ce que l’on appelait le sens maternel.
Le vampire laissa donc Elfia parler, ne comprenant pas vraiment où elle voulait en venir. Mais une chose était sûre, c’était que lorsque la jeune fille pointa de son doigt le cœur d’Ardranaëlle, Will détourna les yeux et même la tête. De mauvais souvenirs venaient de resurgir dans son esprit. Des souvenirs récents qui plus est. Le cœur… Cela signifiait la vie… Combien en avait-il fait cesser de battre ? Une bonne vingtaine, peut-être plus. Quand il avait faim, il ne se souvenait pas en détail de ce qu’il pouvait faire. C’était comme si quelqu’un d’autre contrôlait son corps. Ce devait être le cas, se dit-il. Il était comme tout le monde, avait une partie pleine de bonté et une autre pleine de mauvaises choses. Et ses deux parties, à la différence de celles des autres, avaient un visage chacune. Le bon côté, le gentil William. Le mauvais côté, William le Sanguinaire…
Mais il valait mieux ne pas y penser. Comment avoir ces pensées alors qu’il y avait une petite fille à côté de lui qui était en manque de tendre, d’amour, de sécurité… Elfia avait l’air d’avoir fini son discours servant à remonter le moral de la gamine. Mais avait-il eu de l’effet sur Ardranaëlle. Vu que celle-ci avait le dos tourné à William, il ne saurait le dire. En tout cas, il s’approcha de la petite et s’accroupit derrière elle, passant une main dans ses cheveux pour les caresser délicatement et avec tendresse, ce qui l’étonnait quelque peu.

« Oui, allons dormir. Ca ira mieux demain ma puce. » termina t-il en posant une main réconfortante sur l’épaule droit de la petite fille.

Maintenant que son horloge interne était un peu déréglée, il était bien obligé de suivre la façon de vivre des humains bien que le lendemain, il aurait beaucoup de mal à sortir en plein jour. Enfin, il verrait bien. Pour le moment, ils devaient aller dormir.

[ Désolé, je ne savais pas trop quoi mettre. C’est un peu un post qui ne sert à rien mais comme je n’ai pas d’autre chose à faire que d’être passif ^^; ]